Jordan Bardella, Marine Le Pen et leur allié Éric Ciotti n’ont pas du tout apprécié qu’à l’occasion du décès de Brigitte Bardot, la presse rappelle, entre autres, ses accointances avec l’extrême droite, son admiration pour Jean-Marie Le Pen et ses multiples condamnations en justice pour ses propos sexistes, homophobes, racistes et islamophobes. Pour Bardella, il s’agit « d’une entreprise de méchanceté » de la part « d’une presse de gauche » qui « serait bien incapable de produire autre chose que de la haine recyclée ». Éric Ciotti s’agace que « même dans la mort, les défunts sont poursuivis par la haine et l’extrémisme ». En matière d’extrémisme, Bardot était pourtant une experte. Elle avait par exemple qualifié de « population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales » les habitants de la Réunion et traitait les personnes homosexuelles de « lopettes de bas étage, travelos de tout poil, phénomènes de foire ». N’en jetez plus ! Bref, elle préférait nettement les animaux au genre humain dans toute sa diversité. Alors une « icône » ? Très peu pour nous.