En ce mois de septembre 2023, ce sont les étudiants, et notamment les moins favorisés, qui font les frais de la crise du logement. Sur les 700 000 boursiers recensés, seulement 174 000 auront une place dans un logement étudiant. Pour ceux qui restent, la recherche d’une chambre dans le parc privé relève du parcours du combattant, car là aussi il y a beaucoup de demandes et peu d’élus. Dans les grandes villes, il faudra envoyer des dizaines de dossiers pour espérer visiter des studios dont les prix ont augmenté d’environ 6 % à Paris, Bordeaux ou Brest. Résultat : les jeunes renoncent à des formations dans lesquelles ils ont été acceptés, ou bien enchaînent les petits boulots pour pouvoir faire face à l’inflation immobilière. De quoi rire au nez du gouvernement quand il nous joue l’air de pipeau de « l’égalité des chances ».