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Abbé Pierre : le saint homme n’était pas très sain

C’est le quotidien catholique La Croix qui a révélé l’affaire. L’association internationale Emmaüs et la fondation Abbé-Pierre avaient confié au cabinet Elgué une enquête sur le comportement d’Henri Gouès, le nom civil de l’abbé Pierre, au sein des différentes associations qu’il dirigeait. Et le résultat n’est pas triste. En effet le rapport rapporte le témoignage de sept femmes, victimes présumées du prêtre. Les faits relatés « peuvent s’apparenter à des agressions sexuelles ou du harcèlement sexuel », explique le rapport qui précise qu’ils « ont concerné des salariées, des volontaires et bénévoles de certaines de nos organisations membres, ou des jeunes femmes dans l’entourage personnel de l’abbé Pierre », entre « la fin des années 1970 et 2005 », soit deux ans avant la mort de l’abbé. Et, bien que connus de sa hiérarchie, ces faits ont été passés sous silence pendant des décennies. Ce qui n’empêche pas aujourd’hui l’Église, avec son habituelle hypocrisie, d’« assurer les personnes victimes de sa profonde compassion et de sa honte que de tels faits puissent être commis par un prêtre ». Ce qui leur fait une belle jambe…