L’armée d’Israël doit stopper immédiatement et définitivement les massacres génocidaires en cours, les bombardements de Gaza, les déplacements de population et la colonisation en Cisjordanie, les agressions contre le Liban !
En solidarité avec le peuple palestinien et avec le peuple libanais, amplifions le mouvement international pour stopper l’escalade guerrière de l’État d’Israël appuyé par les grandes puissances.
Après un an de massacres génocidaires contre la population de Gaza et d’accélération de la colonisation en Cisjordanie, l’État d’Israël a lancé une attaque de grande ampleur contre toute la population du Liban. Des villages, des camps de réfugiés et des centre-villes densément peuplés sont bombardés. Le bilan provisoire s’établit déjà à plus de 800 morts dont une centaine d’enfants.
L’État d’Israël est un État criminel, terroriste et fauteur de guerre
En un an à Gaza, l’armée israélienne a tué au moins 41 000 Palestiniens et fait 100 000 blessés. La bande est devenue un cimetière, toutes les infrastructures (santé, logements, transports, écoles) sont détruites ou incapables de fonctionner. Des épidémies éradiquées refont surface. La tentative toujours en cours de nettoyage ethnique tourne au génocide. En Cisjordanie, l’armée israélienne appuie les exactions violentes des colons qui ont tué plus de 700 Palestiniens cette année pour s’emparer de leurs terres et maisons.
Le gouvernement suprémaciste et colonialiste israélien intensifie sa guerre sans fin contre tous les peuples de la région. Il prétend vouloir éradiquer par des « attaques ciblées » les dirigeants islamistes du Hamas ou du Hezbollah. Mais il vise aussi ceux des organisations laïques palestiniennes comme le FPLP ou le Fatah. Ces prétendues « frappes chirurgicales » sont en réalité des opérations militaires meurtrières contre les civils. L’État d’Israël met à profit sa supériorité militaire pour terroriser les populations de toute la région. Cette escalade guerrière décidée de manière unilatérale à la veille de la date anniversaire du 7 octobre a pour motivation immédiate le maintien au pouvoir du gouvernement Netanyahou, contesté par les Israéliens eux-mêmes. Mais si le Premier ministre parvient à élargir sa coalition, c’est bien que ses objectifs militaires sont partagés par toutes les forces politiques qui soutiennent le caractère sioniste de l’État d’Israël, de l’extrême droite religieuse ou suprémaciste juive jusqu’à la gauche travailliste. Le but fondamental de cette guerre sans fin est la poursuite de la colonisation pour établir un « grand Israël » par la déportation et l’éradication des Palestiniens.
France et États-Unis : les grandes puissances complices
Les grandes puissances, dont la France, font mine de regretter l’embrasement et prétendent se tenir aux côtés du Liban. Mais qui arme le fauteur de guerre, l’État d’Israël ? Qui maintient ce petit État colonialiste sous perfusion économique ? Qui a permis à Netanyahou de lancer l’attaque qui a tué le leader du Hezbollah depuis l’Assemblée des Nations unies à New-York ? Les États-Unis, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni ne sont pas seulement des partenaires commerciaux majeurs d’Israël, mais ce sont eux qui lui fournissent armes et matériel qui garantissent sa supériorité militaire et lui permettent de massacrer.
Ce soutien politique, diplomatique, financier et militaire à la colonisation israélienne a pour contrepartie que ce petit État sert de bras armé du maintien de l’ordre des grandes puissances dans la région. Si Israël s’attaque à l’Iran et ses alliés, ce n’est certainement pas parce que ceux-ci auraient pris la défense du peuple palestinien (ils s’en sont bien gardés !), mais parce que, pour continuer son génocide avec le soutien occidental, il faut que l’État sioniste rappelle son rôle de gendarme régional. Israël est destiné à être une caserne à ciel ouvert, un « porte-avion » des grandes puissances, leur plus grande base militaire en guerre permanente contre tous les peuples dont les États n’ont pas prêté allégeance totale et absolue aux États-Unis.
Pas une arme, pas un euro pour les guerres sans fin de l’État d’Israël
Qui peut imposer à l’État d’Israël de stopper les agressions contre les peuples de la région et son génocide contre les Palestiniens ? Pas les grandes puissances qui en sont commanditaires et complices. Pas les institutions internationales comme l’ONU qui malgré leurs alertes sur la gravité de la situation, sont aux mains des grandes puissances. Pas les États arabes comme la Jordanie, l’Égypte ou l’Arabie saoudite, alliés des États-Unis et complices d’Israël. Pas non plus la théocratie iranienne et ses alliés, dont le dictateur Bachar el-Assad à Damas, qui n’en ont pas les moyens militaires – et quand bien même, dont le projet politique obscurantiste ne permettrait en rien l’émancipation des peuples de la région. On voit comment les dirigeants iraniens oppriment sauvagement leur propre peuple, notamment les femmes, depuis des décennies.
Seules les mobilisations populaires peuvent changer la donne. Au Proche et Moyen-Orient où tous les peuples paient le prix du sang. Mais partout ailleurs, ici aussi, de larges mobilisations internationalistes par des manifestations, des blocages ou des grèves peuvent exercer une pression salutaire contre les grands groupes qui commercent avec l’État d’Israël, contre les marchands d’armes qui fournissent son armée et contre les gouvernements qui le soutiennent politiquement.
L’inter-orga Palestine appelle à manifester le week-end du 5 et 6 octobre partout en France et dépose des déclarations en ce sens.
Rendez-vous à Paris samedi 5 octobre à 14 heures à République.
Premiers signataires : Union étudiante, Solidaires étudiants, Peuple révolté, Unef Nanterre, Les Jeunes REV, REV, Les Insurgés, NPA-Jeunes Révolutionnaires, Sud Poste 92, PEPS, NPA Révolutionnaires, Unef.