« De l’audace » a demandé Macron à son Conseil des ministres. Une audace dont le trio Valls, Retailleau et Darmanin ne manque pas pour enchaîner les sorties racistes – quelle meilleure façon de faire monter une ambiance anti-ouvrière que de taper à longueur de journée sur les fractions les plus exploitées ? Bayrou, comme l’était déjà Barnier, est l’otage consentant des Le Pen, en témoignent les hommages officiels à peine gênés au vieil antisémite tortionnaire d’Algériens. Cette droite extrême n’a pas besoin de majorité à l’Assemblée ni d’un budget 2025 pour enchaîner les attaques anti populaires, au grand bonheur du patronat qui licencie en débouchant le champagne sur ses profits record. Un gouvernement de combat, mais fragilisé par une situation instable qui pourrait tourner rapidement à l’avantage des travailleurs si ceux-ci, loin des mirages institutionnels, prenaient directement leur sort en main.