La monarchie wahhabite a procédé à 17 exécutions capitales en trois jours, dont deux saoudiens pour « terrorisme » et 15 étrangers pour « trafic de drogue ». Mais vu l’opacité de la justice locale il est difficile de savoir ce qui se cache derrière ces exécutions. En 2024, le régime avait procédé à 338 exécutions, un record qui risque d’être encore dépassé cette année puisqu’on compte déjà 239 suppliciés depuis janvier. Et si cela nuit quelque peu à l’image de « modernité » que veut donner à son pays le prince héritier Mohammed Ben Salmane, ses alliés occidentaux s’accommodent fort bien de cette barbarie, Ryad étant à la fois un gros client d’armement et un obligé de l’impérialisme américain dans la région.