Strasbourg
Après quelques mois de suspens bidon, SNCF Réseau vient d’annoncer qu’elle ne postulera pas à l’appel d’offres concernant la ligne Bruche — Piémont des Vosges. Rien de très surprenant : cela fait des années que la direction veut se débarrasser des petites lignes pour faire des économies. D’ailleurs les usagers n’auront pas à attendre un repreneur privé pour que le guichet de Schirmeck ferme l’après-midi. C’est bien la SNCF qui supprime ce poste dès le 1er janvier.
Lille
L’ouverture à la concurrence de trois lots dans la région Hauts-de-France est lancée. Autour de 1 000 cheminots, tous services confondus, seraient concernés par le transfert vers le nouvel opérateur qui remportera l’appel d’offres d’ici à 2021. Comme partout, dès qu’on entend « ouverture à la concurrence », on comprend « casse des conditions de travail ». Un nouvel opérateur public ou privé ne fera évidemment aucun cadeau aux cheminots. Mais même si la SNCF remportait le morceau via une nouvelle filiale, nous sommes bien placés pour savoir que les conditions de travail sont loin d’être sa priorité.
(Octobre 2020)
Article paru en 2020 dans un dossier Transports publics. Solidarité ouvrière contre concurrence patronale
Le sommaire du dossier :
- Les transports publics, terrain de jeu des capitalistes
- La face privée du transport public
- Quelques chiffres
- Calendrier (des sales coups et des luttes !)
- Le transport public en Isère
- Privatisation de la SNCF : déclencher le frein d’urgence !
- Articles des bulletins NPA-Étincelle SNCF
- Île-de-France… jusqu’à l’absurde
- Salaires, flexibilité, temps de travail : un tableau comparatif
- Contre leur privatisation capitaliste, nous serons 300 000 et plus !