Le féminicide de Kesaria Abramidze, une figure trans importante en Géorgie, ce 18 septembre s’inscrit dans un contexte de haine croissante envers les personnes LGBTI. Cet assassinat, probablement commis par son compagnon, a eu lieu le lendemain de l’adoption d’une violente loi anti-LGBTI, assimilant l’homosexualité à l’inceste et interdisant les prides, la mention de LGBTI dans des films ou des livres, ou encore les transitions médicales. Cette loi vient entériner un contexte anti-LGBTI qui empêchait déjà ces minorités de s’exprimer librement et dont une partie s’est exilée. Le parti au pouvoir, Rêve géorgien, mène une campagne de haine et cherche à imiter la législation russe en matière de LGBTI-phobie. Si on ne peut pas directement lier ce meurtre à l’adoption de cette loi, il est clair que les réacs au gouvernement et leurs soutiens y sont pour quelque chose.