Nos vies valent plus que leurs profits

Attal veut biberonner les bébés à la banque

Gabriel Attal, qui rêve d’être un jour président, voit loin : il propose que l’État donne à tout nouveau né 1 000 euros. Pas pour qu’il les gaspille en joujoux, le vilain. Pour les confier à sa banque. Le capitalisme au biberon, quelle bonne éducation ! Avec près de 800 000 naissances par an, ce sera déjà 800 millions pour les banques. Et bien davantage puisqu’au fil des ans, papa, maman, tata, tonton et grands-parents pourront grossir le magot. Dans 70 ans (ou plus, si l’âge de la retraite continue à évoluer), le vieux bébé pourra y toucher, par petites mensualités (du moins ce qu’il en restera avec l’inflation !) réparties sur les mois qu’il lui reste à vivre. De quoi se payer une canne ? Même pas sûr.