Lundi 30 juin à Besançon, un ouvrier, salarié d’une entreprise de travaux publics de 36 ans, a succombé aux fortes chaleurs. Selon les pompiers, « il se plaignait de la chaleur depuis le matin ». Pourtant, il a été retrouvé inconscient aux alentours de 16 heures. Durant ce laps de temps, rien n’a été mis en place pour le soulager, ni les autres travailleurs du chantier : l’exploitation patronale passe avant tout, quelles qu’en soient les conséquences. Entre 2018 et 2023, ce ne sont pas moins de 48 travailleurs qui sont morts dans des accidents liés aux fortes chaleurs, avec une forte représentation des travailleurs du bâtiment, selon les données publiées par Santé publique France. Des morts dont le réchauffement climatique n’est pas le seul responsable.