En Bretagne, il manque 130 accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH). Pour cause, en France, les salaires sont à 980 euros par mois pour un temps de travail de 24 heures réparties sur toute la semaine, avec des zones d’intervention de plus en plus grandes, sans indemnités pour l’essence. Quand vingt-cinq d’entre elles ont refusé l’élargissement de leur zone et exprimé leur désarroi, le rectorat n’a rien trouvé de mieux que de les licencier et d’abandonner en rase campagne les élèves qu’elles suivaient.