Pour réaliser le plan d’économie qu’il s’est fixé l’an prochain le gouvernement envisagerait, selon son entourage, d’instaurer « une année blanche ». En résumé il s’agirait de maintenir les dépenses au niveau de celle de l’année précédente, sans tenir compte de l’inflation. Selon Mathieu Plane, un expert à l’Observatoire français des conjonctures économiques interrogé par le quotidien Sud Ouest, pourraient être ainsi touchés les prestations sociales (RSA, allocations familiales, minimum vieillesse, APL, etc.), le barème de l’impôt sur le revenu, les dotations aux collectivités, les revalorisations des actes médicaux, etc. Et de conclure : « Pour ceux qui ont des niveaux très bas une baisse de 1 ou 2 % c’est très contraignant, alors que ceux qui ont un niveau plus élevé peuvent l’amortir. Les plus modestes seraient les plus impactés. » On ne lui fait pas dire.