Il y a quelques mois la décision des actionnaires de Stellantis (qui regroupe 14 marques automobiles dont Citroën, Peugeot, Alfa-Roméo, Maserati, Vauxhall…) de porter à 36 millions d’euros par an (soit environ six ans de Smic par jour) la rémunération de leur directeur général, Carlos Tavares, avait suscité quelques remous. D’autres remous sont prévisibles après sa déclaration reproduite sous forme d’une vidéo sur le site de l’Humanité, selon laquelle il ne serait « pas assez fortuné » pour payer le modeste impôt Barnier sur les ultra-riches. Explication : Tavares est… résident fiscal au Portugal, donc il ne déclare en France qu’une infime partie de ses revenus. Ce qui lui permet d’échapper largement à l’impôt hexagonal. Et il est loin d’être le seul dans ce cas parmi les grosses fortunes.