Conformément à la loi, et du fait de son âge (il vient d’avoir 70 ans) Nicolas Sarkozy s’est vu retirer son bracelet électronique, qu’il portait depuis le 7 février, et qui limitait ses déplacements. L’ancien président de la République, condamné en décembre dernier à un an de prison ferme dans l’affaire des écoutes téléphoniques, a donc été admis au régime de la libération conditionnelle. Mais pour lui les tracas ne sont pas terminés. Il attend désormais le délibéré, qui pourrait intervenir courant septembre, dans le procès des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Jugé pour corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs, il encourt cette fois dix ans de prison et 375 000 euros d’amende, ainsi qu’une privation des droits civiques. Il y a donc de fortes chances qu’il retrouve d’ici peu son précieux bracelet.