Sur les 5,8 millions de logements classés dans la catégorie des « passoires énergétiques », 850 000 vont disparaître du jour au lendemain. Désormais une bonne partie de ceux chauffés à l’électricité sortiront de cette catégorie du fait d’une modification du mode de calcul du diagnostic de performance énergétique. Selon Matignon, cette évolution, qui prendra effet en 2026, doit ainsi permettre « de mieux refléter la réalité du mix énergétique français, largement décarboné grâce au nucléaire ». Concrètement, cela ne va rien changer à la situation difficile des locataires qui y habitent mais les propriétaires, eux, ne seront plus tenus d’y effectuer de coûteux travaux de rénovation thermique et pourront les louer plus facilement. Toujours ça de gagné…