Dimanche 5 février, Dominique Kudla, le maire du village de Villeron dans le Val-d’Oise, avec, dit-il, « l’aval de l’intercommunalité » a organisé une ratonnade contre un campement d’une centaine de Roms. Ceux-ci s’étaient installés dans un bois jouxtant la commune depuis le mois de septembre. Le maire a recruté une troupe de 200 habitants armés de planches et de barres de fer qui sont allés chasser les Roms et ont commencé à détruire le camp, vite relayés par une pelleteuse. Le tout sous la surveillance bienveillante de la gendarmerie.
Pourchassés par les forces de répression, les Roms, comme bien d’autres populations, sont contraints de vivre dans des tentes ou de vieilles caravanes, toujours sous la menace d’un démantèlement ou d’une expulsion, souvent sans possibilité d’accéder à des conditions d’hygiène élémentaires ni de pouvoir faire scolariser leurs enfants.
Pauvres parmi les pauvres, ils et elles sont les premières victimes de la démagogie raciste encouragée par l’État et des politiciens… une haine raciste et xénophobe qui n’épargne pas de nombreuses catégories de la population laborieuse. Nous ne nous laisserons pas diviser, quels que soient nos papiers d’identité ou nos origines.
À bas le racisme et la xénophobie !
Des papiers et des conditions de vie dignes pour tous !
