Nos vies valent plus que leurs profits

Contre le capitalisme qui massacre à Gaza et exploite en France : tous dans la rue mercredi 1er mai… et après !

Paris, le 1 mai 2023. Photothèque Rouge / Copyright : JMB.

Cette semaine, travailleurs et travailleuses vont défiler pour mettre en avant leurs revendications contre l’exploitation capitaliste et tout ce qu’elle engendre. Il faut dire que, cette année encore, le capitalisme montre qu’il ne porte en lui que catastrophes et misère pour la majorité de la population : entre les guerres et les massacres aux quatre coins du monde, les catastrophes écologiques, les oppressions racistes, sexistes… Oui, il est urgent d’en finir avec ce système !

Pas un jour sans une nouvelle attaque…

En France, le gouvernement aux ordres des capitalistes annonce une nouvelle attaque presque chaque jour. Après les 20 milliards d’euros de coupes budgétaires dans les services publics, qui pèseront avant tout sur les plus pauvres, après une nouvelle réforme de l’assurance chômage pour réduire encore la durée d’indemnisation des travailleurs privés d’emploi, après le « choc des savoirs » pour l’instauration de « groupes de niveau », c’est-à-dire un tri social des élèves dès le collège, c’est maintenant au tour des locataires de HLM. Selon le gouvernement, 8 % des foyers résidant en HLM seraient « trop riches » ! Tiens donc ! Et il n’est pas trop riche, Carlos Tavares, qui gagne 100 000 euros par jour, PDG de Stellantis, entreprise qui réalise 18 milliards de bénéfices ? Et tous les capitalistes et autres rentiers de ce pays ?

Les travailleurs et la jeunesse ne restent pas sans réagir !

Heureusement, les luttes aussi se multiplient. Dans l’éducation, profs et parents continuent de se mobiliser contre le tri social, avec des grèves, « établissements déserts », occupations d’école… La semaine dernière, les salariés de Keolis Argenteuil-Boucles de Seine ont débrayé pour réclamer 4 % d’augmentation de salaire. Et pendant que les annonces de licenciements se multiplient dans la chimie (à ExxonMobil ou à Sanofi), dans l’automobile, ce sont les ouvriers de MA France Aulnay, sous-traitant de Stellantis, qui font grève contre la menace de fermeture de leur usine et mettent trois usines Stellantis à l’arrêt.

Dans les universités, la jeunesse se mobilise contre le soutien de Macron et de son gouvernement à l’État d’Israël qui massacre les Palestiniens. Le 24 avril, les étudiants de Science-Po à Paris ont décidé d’occuper les locaux universitaires pour réclamer un cessez-le-feu immédiat à Gaza, comme le font actuellement des milliers d’étudiants et d’étudiantes aux États-Unis : ils ont raison ! Car le massacre de Gaza est une guerre sociale : si toutes les grandes puissances soutiennent Netanyahou, c’est pour que l’ordre règne contre les pauvres, elles qui sous-traitent à des dictateurs la rafle et l’emprisonnement des migrants.

Face à la répression d’État : intensifier la mobilisation !

Et c’est bien pour cela que l’exécutif s’inquiète et qu’Attal et consorts sortent l’arsenal répressif. Après la condamnation à un an de prison avec sursis du secrétaire général de la CGT du Nord pour « apologie du terrorisme », parce qu’il a osé soutenir la lutte du peuple palestinien, c’est Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale et Rima Hassan, candidate aux Européennes, qui sont convoquées au commissariat.

Le gouvernement s’inquiète que ces mobilisations fassent tache d’huile et convergent. Le meilleur moyen de lutter contre la répression, c’est de changer, par nos mobilisations et nos luttes, le rapport de force contre les capitalistes et les gouvernements à leurs ordres.

Car nos intérêts sont communs dans le monde, des Palestiniens aux travailleurs français, nos luttes aussi : c’est aussi ça le sens du 1er mai ! Et tous les travailleurs et travailleuses pourront le dire haut et fort en votant pour la liste présentée par le NPA-Révolutionnaires aux Européennes, emmenée par Selma Labib et Gaël Quirante !

Editorial du NPA-Révolutionnaires du 29 avril 2024

 

 


 

 

[Télécharger l’éditorial au format ODT]

[Télécharger l’éditorial au format PDF]