Macron a volé au secours de Rachida Dati, sa ministre de la Culture, qui vient d’être renvoyée devant le tribunal correctionnel pour corruption. Face à celles et ceux qui, à gauche, mais aussi dans la majorité, demandent son départ l’Élysée a fait savoir que « le président de la République a pris note de la décision du renvoi de Rachida Dati devant le tribunal correctionnel. Un renvoi n’étant pas une condamnation, elle poursuit son travail au gouvernement ». Rappelons que c’est le même Macron qui, lors de sa campagne présidentielle de 2017, avait déclaré tout aussi martialement qu’« un ministre doit quitter le gouvernement lorsqu’il est mis en examen » dans une optique d’exemplarité et de moralité politique. Preuve que Macron peut dire tout et son contraire, sans état d’âme.