Le Pen vient d’embaucher un nouveau directeur de cabinet : Ambroise de Rancourt, énarque et ex-fonctionnaire du ministère des Armées. La particularité de ce personnage, c’est qu’il fut jusqu’en 2017 membre de LFI. À cette époque, il dénonçait encore « les fachos du Front national » (sic). En revanche, il était déjà un souverainiste acharné et, dans une lettre de rupture adressée à Mélenchon, de Rancourt lui reproche d’avoir abandonné, selon lui, son orientation populiste et souverainiste, et fait une place aux indigénistes. Si ce monsieur fait fort comme opportuniste et carriériste, il est à remarquer qu’il est resté constant sur le nationalisme et le souverainisme, poisons mortels pour les travailleurs.