On estime aujourd’hui que, précarité oblige, 22 % des détenteurs de comptes bancaires n’arrivent à joindre les deux bouts à partir du 16 du mois que grâce au découvert autorisé. Mais la Banque de France annonce qu’à partir de l’an prochain, et pour tenir compte de la législation européenne, cela risque de changer. Les découverts seront plus encadrés et assimilés à des crédits à la consommation. Ils donneront lieu également à une enquête sur la situation financière des demandeurs. C’est-à-dire qu’ils ne seront plus quasi-automatiques, comme c’est le cas actuellement et seront caractérisés par davantage de limites et de conditions d’accès. Et cela rendra la situation plus difficile pour les ménages les plus modestes. Quant aux banques, elles continueront à empocher intérêts et autres agios sans restriction aucune.
