En même temps qu’il se flattait d’avoir imposé un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, Trump a pris la défense de Netanyahou qu’il considère comme « un grand guerrier » et réclamé qu’on annule les procès et poursuites judiciaires engagés contre lui pour corruption. Poursuivi lui-même, et d’ailleurs condamné aux États-Unis, Trump considère probablement qu’un chef d’État est au-dessus des lois et devrait tout pouvoir se permettre sans être inquiété par des juges. Peut-être a-t-il aussi voulu remercier le génocidaire pour avoir arrêté à contre-cœur la guerre qu’il avait lancée contre l’Iran quand son parrain l’a décidé, en renonçant provisoirement à faire subir aux habitants de Téhéran le sort de ceux de Gaza. Un cynisme qui en dit long sur la mentalité d’un personnage qui se prétend le maître de la paix et de la guerre.