Une étude, que vient de publier la revue scientifique Nature, indique qu’un quart (24 %) de la faune d’eau douce, notamment les crustacés, poissons et insectes, fait face à un « risque élevé d’extinction » en raison de « pressions considérables » comme la pollution, les barrages ou l’agriculture intensive. Les surfaces d’eaux douces, comprenant les rivières, les lacs ou les zones humides, abritent plus de 10 % des espèces connues, dont environ un tiers des vertébrés et la moitié des poissons, alors qu’elles représentent moins de 1 % de la surface de la Terre. L’exploitation capitaliste de la planète menace l’existence même d’espèces indispensables à la survie de milliards d’êtres humains.