Les mobilisations contre l’arrestation de migrants et de demandeurs d’asile, parties de Los Angeles en Californie, s’est étendue à de nombreuses grandes villes californiennes comme San Francisco mais aussi à New York, Chicago (Illinois), Seattle (État de Washington), Atlanta (Géorgie), Omaha (Nebraska), Denver, (Colorado), etc. La colère est palpable chez les manifestants confrontés à police d’immigration, à la garde nationale, voire aux Marines, mais aussi à la police locale, souvent aux ordres d’un maire… démocrate. Le meilleur exemple a été donné par New York, où le maire, le démocrate Eric Adams, s’est vanté de ne pas avoir besoin de l’armée pour rétablir l’ordre, mais que la police locale, le New York Police Department, était prête « à parer à toute éventualité ». À Los Angeles, la maire démocrate, Karen Bass, a condamné les « actes de vandalisme et de pillage », sans un mot sur les méfaits des forces de l’ordre. Même une figure emblématique de l’aile gauche démocrate, le sénateur Bernie Sanders, a dénoncé la violence des manifestants en appelant à des protestations non violentes. Face à Trump et à ses hommes armés, les travailleurs et les classes populaires américaines ne peuvent compter que sur leurs propres forces.