Nos vies valent plus que leurs profits

États-Unis : quand Musk fait peur… à ses propres acheteurs

Donald Trump a affirmé sur sa plateforme Truth Social : « je vais aller acheter une Tesla toute neuve demain matin », et d’inciter ses partisans à faire de même dans l’espoir de freiner la chute de l’action du constructeur de voitures électriques qui a perdu près de la moitié de sa valeur depuis décembre. Car les pitreries de son propriétaire, Elon Musk, ses menaces tous azimuts, ses saluts nazis, son appui à l’extrême droite européenne et les coupes sombres qu’il a mises en œuvre dans les services sociaux – conduisant à des dizaines de milliers de licenciements et de démissions de fonctionnaires – ont fini par indisposer nombre de ses acheteurs potentiels. Et ceux qui sont déjà propriétaires d’un véhicule de cette marque craignent de le voir vandalisé, voire brulé, ce qui a été le cas à New York, à Seattle… et à Toulouse. Au point que certains mettent désormais un auto-collant sur leur voiture qui affirme : « Je l’ai achetée avant qu’on sache qu’Elon était dingue. » Le rôle d’épouvantail qu’a choisi d’incarner Musk fonctionne donc bien, mais pas forcément comme il l’avait prévu.