Le Parlement sud-coréen examine une loi spéciale sur les semi-conducteurs. Après une aide financière aux géants du secteur de 17,5 milliards de dollars l’année dernière, cette loi prévoit, entre autres, de nouveaux avantages fiscaux et la possibilité de s’exonérer de la limite de 52 heures de travail par semaine. La mesure est soutenue par la droite qui défendait une semaine de 69 heures lors de sa campagne de 2022. Le président Yoon Suk-yeol déclarait même que les travailleurs « devraient pouvoir travailler 120 heures ». Une forte mobilisation avait entraîné sa suspension après sa tentative d’instaurer la loi martiale en décembre 2024. Cette destitution n’a pas pour autant empêché l’offensive anti-sociale de se poursuivre.