Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, et le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, ont tous deux appelé à l’apaisement dans les banlieues en refusant de s’en prendre à la police comme institution. Pour Roussel « les violences ne servent en rien notre combat pour la vérité et la justice », et pour Faure « à aucun moment la violence ne peut, ne fera et ne remplacera la justice ». La violence des opprimés est légitime, même si elle est parfois aveugle, ce qui est regrettable lorsqu’elle s’en prend par exemple à des écoles, des mairies ou des transports publics. Mais opposer cette violence spontanée, de classe, à la justice bourgeoisie, à laquelle s’accroche les réformistes de tout poil qui la parent de toutes les vertus, c’est se tromper de camp. C’est à dire choisir un camp qui n’est pas le nôtre.