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Festival d’Angoulême (Charente) : une plainte pour viol ressort un an après

Une ex-salariée du célèbre Festival de la bande dessinée de la ville avait déposé le 12 février 2024, dans un commissariat parisien, une plainte pour un viol qu’elle aurait subi le 24 janvier précédent lors d’une soirée organisée dans le cadre de cette manifestation artistique. Elle en aurait informé son employeur, la société 9èArt+, organisatrice du festival, qui, pour toute réponse… l’avait licenciée. Finalement ce n’est qu’en février 2025 que la plainte avait été transmise au commissariat d’Angoulême. La procureure de la République de cette ville a annoncé, il y a quelques jours, l’ouverture d’une enquête judiciaire. La justice prend son temps. Mais cette accélération de la procédure n’est sans doute pas étrangère au fait que 400 dessinateurs et auteurs de BD ont signé une pétition menaçant de boycotter l’édition 2026 si 9èArt+ restait aux commandes de l’évènement.