NPA Révolutionnaires

Nos vies valent plus que leurs profits
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Finistère : les soignants du CHU de Brest créent « un mur de la honte »

Les soignants du centre hospitalier ont décidé de coller sur un mur des feuilles A4 portant les prénoms et initiales des personnes âgées de plus de 75 ans qui ont patienté plus de 12 heures aux urgences avant d’être pris en charge, dont une quarantaine ont attendu plus de 23 heures. Stéphane Vialas, infirmier du bloc opératoire et représentant syndical CGT, rappelle qu’une étude de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris explique « qu’une nuit passée sur un brancard aux urgences augmente la mortalité de plus de 40 % pour les patients de plus de 75 ans ». La direction du CHU brestois a transmis un communiqué à France Bleu où elle en indique qu’« entre le 10 juillet et le 7 août, 969 patients de +75 ans ont été accueillis aux urgences avec un délai moyen de prise en soins de 10 h 58. 71 patients de +75 ans (soit 7 %) ont été pris en soins sur une durée supérieure à 23 heures ». Cette situation scandaleuse et mortifère n’existe pas seulement en Bretagne mais un peu partout dans le pays où certains services d’urgence ferment parfois la nuit ou le week-end, faute de lits et de personnel soignant. Selon le ministre délégué à la Santé démissionnaire, Frédéric Valletoux, une cinquantaine d’hôpitaux seraient dans ce cas. Ce qui ne semble pas trop le perturber…