Fonderie de Bretagne de Caudan, qui fabriquait jusqu’à présent des pièces d’automobile, vient d’être reprise par la société Europlasma qui va fabriquer… des obus. On peut comprendre que les 266 salariés (sur 286) qui vont conserver leur boulot soient soulagés. Mais cette reprise s’inscrit dans le cadre de la politique de militarisation décidée par Macron. La guerre d’Ukraine tue et détruit, mais elle booste aussi les affaires des marchands de canon. Or, même si, dans l’immédiat, des emplois sont sauvés, demain, ce seront peut-être les enfants de ceux qui fabriquent des armes qui seront envoyés au casse-pipe ou les sites de production militaire qui seront bombardés si une guerre éclate…