Alors que son fameux conclave sur les retraites entre partenaires sociaux a été un véritable flop, Bayrou se refuse de parler d’échec. Il se propose même de continuer les négociations jusqu’à la mi-juillet quatre mois après le début d’un exercice qu’il avait surtout lancé pour tenter d’éviter une censure du Parti socialiste. Ce qui jusqu’à présent a marché. Quant à la réforme des retraites de 2023, qui instaura un âge de départ à 64 ans, on n’y touche pas. Ou plutôt on discute sur des détails présentés par le Premier ministre comme « des pas en avant ». Vers quoi ? Cela il ne le dit pas. Mais, avant comme après le conclave, l’objectif est clair : balayer par la lutte cette réforme profondément anti-ouvrière.