« Un programme de rupture ». C’est ce qu’ont promis le PCF, le PS, LFI et Les Écologistes dans un communiqué publié au lendemain du scrutin des Européennes où ils ont lancé une nouvelle alliance électorale sous le nom de Front populaire. Mais rupture avec qui, avec quoi ? Avec le capitalisme ? Faut pas rêver. Avec les expériences désastreuses de la gauche au pouvoir sous Mitterrand ou Hollande ? Pas question. Tous s’en réclament, y compris Mélenchon qui, on l’oublie parfois, fut ministre délégué sous le gouvernement Jospin. Il y a donc fort à parier que cette hypothétique « rupture » ne durera guère plus que le temps d’une campagne électorale.