« La perte d’une vie humaine ne signifie plus rien. (…) Vous savez que ce n’est pas juste (…), lorsque les commandants ici deviennent des justiciers. Gaza est un univers parallèle (…) on ne s’arrête même plus pour réfléchir. » Voilà l’un des témoignages d’un soldat israélien, récolté par le quotidien israélien Haaretz qui rapporte que l’armée de l’État sioniste ordonne à ses militaires de tirer délibérément sur les civils gazaouis, lors des distributions d’aides humanitaires dans l’enclave palestinienne. Dans le même temps l’ONG Médecins sans frontières a demandé le démantèlement de la Fondation humanitaire de Gaza, mise sur pied par les États-Unis avec le soutien d’Israël, affirmant que ce dispositif « est un simulacre de distribution alimentaire qui produit des massacres à la chaîne », faisant état de « plus de 500 personnes tuées et près de 4 000 blessées alors qu’elles se rendaient à ces distributions en quête de nourriture ». Chez Netanyahou l’humanitaire a une forte odeur de sang.