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Gaza : l’ONU déclare officiellement la famine dans le territoire

Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme de l’ONU basé à Rome, confirme non seulement qu’une famine est en cours dans le gouvernorat de Gaza, mais qu’elle devrait s’étendre à ceux de Deir el-Balah et Khan Younès d’ici fin septembre. Ses experts ont averti que 500 000 personnes se trouvaient dans un état « catastrophique ». C’est le niveau de détresse alimentaire le plus élevé de l’IPC, caractérisé par la famine et la mort. Ce chiffre, basé sur informations recueillies jusqu’au 15 août, devrait monter à presque 641 000 d’ici fin septembre. « C’est une famine que nous aurions pu éviter si on nous l’avait permis », a accusé le responsable de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher. « La nourriture s’accumule aux frontières en raison de l’obstruction systématique d’Israël », a-t-il déclaré lors d’un point de presse à Genève, ajoutant que « cette famine va et doit nous hanter tous ». Rappelons qu’ affamer des civils à des fins militaires est considéré comme un crime de guerre. Le gouvernement israélien de son côté, avec son culot et sa morgue habituels, a démenti toute famine et a accusé l’ONU et ses agences de s’aligner sur le Hamas. Et il poursuit son génocide avec l’appui ouvert des États-Unis et la passivité complice de nombre de pays occidentaux, dont la France.