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Guingamp (Côtes-d’Armor) : la répression policière monte d’un cran

Mardi 9 mai, la gendarmerie de Guingamp avait convoqué, pour répondre de trois infractions, Thierry, un des responsables de l’UL CGT Guingamp et coordinateur de l’intersyndicale guingampaise (CGT, FSU, Solidaires, FO et CFDT).

Lors de ce rendez-vous, Thierry a refusé de répondre à l’enquêteur lui faisant constater que la convocation n’était pas conforme au Code de procédure pénale. Ce dernier, conscient de cette irrégularité de procédure, a donc établi une nouvelle convocation pour le lundi 15 mai. Ce détail qui peut paraître anodin a permis d’en savoir plus sur les trois infractions reprochées qui n’avaient été notifiées « subtilement » qu’oralement par l’officier de police judiciaire. À savoir un procès verbal lors d’un rassemblement de soutien au peuple kurde le… 25 novembre 2022. Puis une manifestation non déclarée le 16 mars contre le 49.3. Et enfin des « violences sur une personne dépositaire de l’autorité publique » le 28 mars.

Il est peu douteux que les importantes mobilisations contre la réforme de retraites, mais aussi la défense de l’hôpital public, ont inquiété le pouvoir macronien et l’État à son service. Selon l’intersyndicale de Guingamp, environ 20 % de la population a participé à au moins une manifestation sur la période, soit entre 8 000 et 10 000 personnes sur une population du bassin de vie de Guingamp de 50 000 habitants !

Une première mobilisation d’une centaine de militants a été organisée le 10 mai et une autre est prévue lundi 15 mai lors de l’audition en gendarmerie de notre camarade. Le comité Nathalie Le Mel lui apporte tout son soutien.

Avec un seul mot d’ordre, le retrait de la loi Borne sur la retraite à 64 ans.

Comité Nathalie Le Mel