Les 6 et 9 août 1945 l’aviation américaine larguait deux bombes atomiques sur les villes d’Hiroshima et de Nagasaki. Les destructions furent considérables et le nombre de personnes tuées par les explosions, la chaleur et la tempête de feu qui s’ensuivit se chiffra, selon les estimations, entre 103 000 et 220 000 morts. Quant aux survivants, ils souffrirent leur vie durant de complications de santé et de cancers dus notamment aux radiations. Officiellement, il s’agissait de contraindre le Japon à capituler. Ce qu’il fit, ou plus exactement ce qu’il avait déjà proposé de faire ! En utilisant l’arme atomique pour la première fois dans l’histoire, l’impérialisme américain voulait montrer à ses ennemis, mais aussi à ses alliés, dont l’URSS à l’époque, mais surtout aux travailleurs et peuples du monde qu’il voulait terroriser (ce qu’il avait déjà fait en rasant pratiquement toutes les villes allemandes comme à Dresde par exemple). Travailleurs et peuples de la planète avaient mesuré la barbarie des impérialismes en guerre et pouvaient avoir la tentation de se révolter, voire d’entrer en révolution comme à la fin de la Première Guerre mondiale. Les deux villes martyres japonaises devinrent le symbole de la barbarie capitaliste et les survivants des explosions, les hibakusha, les porte-paroles d’une lutte contre la guerre et les armes atomiques à travers le monde. Ce drame nous rappelle de quoi est capable le capitalisme si on ne l’élimine pas, d’autant plus vivement que les Trump et les Poutine (sans oublier les Macron et autres) ne se privent pas aujourd’hui de brandir la menace de leurs bombes nucléaires. Socialisme ou barbarie !