Il y a quelques jours, Bruno Retailleau pondait une note dans laquelle il affirmait que les journalistes couvrant des manifestations violentes ne pourraient se prévaloir de leur qualité professionnelle pour échapper aux interpellations, voire au matraquage des forces de l’ordre. Cela avait provoqué la colère et l’indignation des syndicats de journalistes et de la Ligue des droits de l’homme qui avaient saisi le Conseil d’État. Sans attendre la décision de ce dernier, le ministre sortant de l’Intérieur a décidé de retirer la référence aux journalistes de sa note. Une petite victoire, mais qui ne garantira pas automatiquement la sécurité des journalistes couvrant les violences urbaines.