La cour d’appel de Paris a confirmé la libération du président du Front de libération nationale kanak et socialiste, Christian Tein, et de trois autres militants kanak, détenus en métropole depuis un an, dans la foulée des révoltes qui avaient embrasé l’archipel en mai 2024. Mais ce n’est qu’une demi-victoire. En effet le leader indépendantiste reste placé sous contrôle judiciaire, est interdit de retourner en Kanaky, doit résider chez sa compagne en Alsace et ne peut contacter d’autres personnes mises en cause dans cette affaire. Autant d’entraves intolérables à sa liberté. Car Tein et ses camarades ne sont pas des malfaiteurs mais des militants qui se battent pour une cause juste, celle de la reconnaissance des droits du peuple kanak à disposer de lui-même.