Le ministre des outre-mers, Manuel Valls, va se rendre en Nouvelle-Calédonie et tenter de sauver l’accord de Bougival, signé en juillet dernier entre indépendantistes kanaks et caldoches loyalistes, partisans de la Métropole. Un accord qui bat sérieusement de l’aile alors que le Front de libération nationale Kanak socialiste (FLNKS), qui s’est réuni ce week-end en congrès, doit officialiser aujourd’hui son refus. Son président, Christian Tein, a appelé à un rejet « clair et sans ambiguïté » du texte. Et Valls a beau parler d’un « accord historique » le texte en question, fortement cosmétique, ne reconnait ni l’existence du peuple kanak, ni son droit plein et entier à l’autodétermination. Pas étonnant qu’il soit rejeté par la majorité des Kanak.