Le denier rapport de la Défenseure des droits, Claire Hédon, met en lumière les nombreuses failles du système d’orientation scolaire. Selon ce texte, le droit à l’orientation n’est pas une réalité effective pour les jeunes, en raison de plusieurs problèmes structurels et organisationnels, notamment des ressources financières et humaines insuffisantes, le manque de coordination entre l’État et les régions, les inégalités persistantes, etc. Sur ce dernier point le rapport souligne que les jeunes issus de milieux défavorisés, en zone rurale ou en outre-mer, subissent des désavantages liés à l’éloignement géographique, à la méconnaissance des filières et à des discriminations liées au genre, au handicap ou à l’origine sociale. Il note enfin que la réforme de Parcoursup et la multiplication des réformes depuis 2015 ont contribué à rendre le système plus opaque et plus inégalitaire. Un zéro pointé pour les différents ministres qui, depuis des années, se sont succédé à la tête de l’Éducation nationale.