
Le Dasen (directeur académique des services de l’Éducation nationale) annule la fermeture d’une classe dans une école de Nanterre, suite à la mobilisation des parents et des enseignants de l’école.
Comme à chaque rentrée, les directions académiques de l’Éducation nationale prononcent de nouvelles fermetures de classes une semaine après que les enseignants et les enfants aient fait leur rentrée ! De leur point de vue comptable, ils récupèrent des postes d’enseignants pour gérer la pénurie. Du point de vue des enseignants, des parents d’élèves et des enfants, ce sont des annonces inhumaines et violentes.
Dès l’annonce d’une nouvelle fermeture de classe à l’école du Centre à Nanterre, les enseignants et parents d’élèves se coordonnent pour dire stop aux fermetures ! Ensemble ils décident de refuser le départ d’un enseignant comme si les enseignants n’étaient que des pions, des classes plus chargées dégradant les conditions d’accueil des enfants et les conditions de travail des enseignants et de contraindre les enfants qui ont déjà fait leur rentrée à changer de classe.
Distribution de tracts devant l’école pour informer de la situation et appel à rejoindre le rassemblement (déposé à l’initiative du collectif parents et enseignants de Nanterre) devant la DSDEN 92 le jeudi 4 septembre. C’est ce jour que se tiendra l’instance qui acte les fermetures ou les ouvertures de classes. Ils veulent crier haut et fort que ça suffit, non aux fermetures de classes ! Toutes les enseignantes et enseignants de l’école, bien décidés à ne pas lâcher, avaient envoyé leur déclaration d’intention de grève à leur hiérarchie afin de fermer l’école dès que l’annonce de la fermeture de la classe serait entérinée par les services de la DSDEN 92 !
L’annonce tombe en fin d’après-midi : annulation de la fermeture de classe ! Victoire !
Cela doit donner la force aux collègues pour oser se battre contre toutes les coupes budgétaires. Le 10 septembre est une occasion pour cela. Regrouper les forces et les colères, se réunir en assemblées générales et discuter de la grève pour se donner les moyens de gagner !
Correspondante