Créée en février dernier à Genève avec l’appui des États-Unis, la GHF a annoncé avoir commencé à distribuer « des camions de nourriture » aux Gazaouis « dans des sites de distribution sûrs » et que « cet afflux augmentera chaque jour ». L’ONU, pourtant largement présente sur place au travers de plusieurs agences, a déclaré ne pas savoir si des cargaisons d’aide avaient effectivement été livrées. Et pour cause. Au lieu d’aller au-devant de la population qui a besoin d’aide, la GHF l’oblige à venir dans ses centres de distribution situés dans des lieux où l’occupant israélien veut regrouper les Gazaouis et les contrôler avant de les expulser. Outre l’ONU, toutes les ONG présentes sur place ont refusé les contacts avec la GHF. Bien mieux, son ancien directeur exécutif, Jake Wood, a annoncé sa démission dimanche, estimant impossible de faire son travail en suivant les principes humanitaires de neutralité et d’indépendance. Une organisation fantoche qui ne trompe personne.