Une quarantaine de militants pro-palestiniens du collectif Stop génocide ont occupé pendant une heure le hall du siège parisien la Fédération française de football à Paris pour demander l’annulation du match France-Israël, prévu le 14 novembre 2024 au Stade de France. Ils ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Non au match France-Israël », « Ligue des champions du génocide », et d’autres demandant à la Fifa, la fédération internationale, de bannir Israël. Deux délégués du collectif devaient être reçus plus tard par un dirigeant fédéral. En septembre déjà, la rencontre à domicile de la Belgique contre Israël en Ligue des nations avait été délocalisée dans la ville hongroise de Debrecen et s’était jouée à huis clos, après le refus de plusieurs villes belges d’accueillir cette rencontre, craignant des débordements. Le 10 octobre enfin, lors de la troisième journée de la Ligue des nations, le match aller Israël-France avait également été délocalisé en Hongrie, à Budapest. On peut bien sûr regretter que les footballeurs israéliens paient la politique de leur gouvernement, mais, d’un autre côté, continuer à jouer au foot comme si de rien n’était alors qu’un génocide se commet à Gaza ne peut provoquer que la colère et l’indignation.