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Le fisc est sympa avec le milliardaire Bolloré

C’est Le Canard enchaîné qui nous l’apprend. Pour avoir trafiqué ses comptes entre 2008 et 2011 afin de payer moins d’impôts, le groupe Vivendi, de Vincent Bolloré, s’était vu imposer une amende de 320 millions d’euros. Mais, finalement, l’administration fiscale a renoncé à son dû… sans donner officiellement aucune explication. Interrogé par les journalistes de l’hebdomadaire satirique, le ministère des Comptes publics s’est muré dans le silence. La proximité de Bolloré avec l’Élysée explique peut-être cette clémence. Selon que vous soyez puissant ou misérable…