Déjà impliqué dans le procès, qui se déroule actuellement à Paris, des assistants parlementaires fictifs de l’ex-Front national au Parlement européen, Jean-Marie Le Pen est, de plus, poursuivi pour s’être fait rembourser indûment plus de 300 000 euros pour des frais qui n’avaient rien à voir avec son activité d’euro-député. Selon un rapport de l’Office européen de lutte anti-fraude, il s’est fait défrayer des dépenses de bulletins d’informations, de stylos, de cartes de visite, de cravates, de parapluies, de balances de cuisine, d’horloges de bureau, de bracelets connectés, de lunettes de réalité virtuelle ou encore129 bouteilles de vin grand cru. Total de l’addition entre 2009 et 2018 : 303 200,99 euros. Et dire que Le Pen avait fait son crédo de la dénonciation des « magouilles » et de la « malhonnêteté » de ses adversaires politiques. L’arroseur arrosé…