La dernière étude de l’Insee confirme que tout baigne pour les plus grosses fortunes du pays. Elle met en lumière le creusement des inégalités dans le pays, avec une augmentation notable des revenus des plus aisés par rapport aux autres foyers fiscaux. Il en ressort notamment qu’entre 2003 et 2022, le revenu moyen des foyers les plus riches a plus que doublé en euros courants (+ 119 %), soit une augmentation 2,6 fois plus forte que pour le reste des foyers fiscaux. Le revenu annuel moyen de ces foyers privilégiés est ainsi passé de 469 000 euros en 2003 à un million d’euros en 2022, soit une croissance annuelle moyenne de 4,7 %, plus du double de celle des autres foyers fiscaux (+ 2 %). Et alors que les comptes bancaires de l’immense majorité de la population sont alimentés à 90 % par les salaires, pensions et retraites, les revenus des plus riches sont à l’inverse composés à 47 % de dividendes ou revenus d’obligations, à 38 % de salaires, à 11 % de bénéfices professionnels et à 3 % de revenus financiers. Et depuis plus de vingt ans ils ont vu leur taux d’imposition baisser régulièrement. Pour cela ils peuvent dire merci à Macron et plus généralement aux gouvernements qui se sont succédé entre 2003 et 2022 et qui leur ont tous servi la soupe.