11 associations environnementales ont déposé un référé-liberté au tribunal administratif de Toulouse pour stopper la consultation publique sur les travaux préparatoires de la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV). La consultation par voie électronique du public des quatre départements concernés (Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne et Gironde) a démarré lundi dernier et se terminera le 26 novembre. Mais ledit public devra auparavant consulter un dossier…. de pas moins de 25 000 pages. Il pourra toujours lui préférer la version papier disponible, en préfectures, forte elle de « seulement » 20 000 pages. Les associations dénoncent non seulement un « dossier incomplet et lacunaire » mais une procédure qui tourne le dos au droit à une information large, claire, et compréhensible au travers « un dispositif numérique dysfonctionnel ». Autant dire de l’enfumage…