Après les frappes aériennes massives lancées par l’armée israélienne sur l’Iran, tour à tour le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot puis Macron lui-même, ont réaffirmé « le droit d’Israël à se défendre, à se protéger, à assurer sa propre sécurité » alors même que l’État sioniste n’était pas attaqué et que c’était lui l’agresseur. Mais cela ne peut étonner. Car, au-delà des phrases lénifiantes sur « la solution à deux États », ou « l’appel à toutes les parties à la retenue et à éviter toute escalade susceptible de compromettre la stabilité régionale », Paris soutient les opérations militaires israéliennes à Gaza, au Liban, en Syrie, en Iran, voire au Yémen et s’aligne dans les faits sur Washington, comme la plupart des pays de l’Union européenne. En laissant carte blanche au génocidaire Netanyahou.