Un policier de 49 ans de la brigade anti-criminalité comparait devant le tribunal correctionnel pour violences volontaires par une personne dépositaire de l’autorité publique. Il avait tabassé un étudiant de 21 ans le 10 avril 2023 lors d’un banal contrôle d’identité. Comme d’habitude, le procureur, bonne pomme, n’a demandé contre lui que quatre mois de prison avec sursis. Or c’est un récidiviste. En juillet de la même année, avec trois autres collègues, il avait fracassé le crâne d’un autre jeune, Hedi. Ce qui lui vaut d’être actuellement sous contrôle judiciaire et interdit d’exercer son métier. Pour ce second délit il sera jugé le 3 avril prochain. Mais là encore, lui et ses collègues clament leur innocence et la « légitime défense ». Une chronique de la violence policière quotidienne.