Dans l’archipel de Mayotte, dans l’Océan indien, qui détient le triste titre de département le plus pauvre de France, une partie de la population souffre du chikungunya, une infection virale transmise par les moustiques. Depuis le début 2025, 969 cas ont été enregistrés dont 210 dans la première semaine de juin. Face à cela les urgences des hôpitaux sont débordés et beaucoup de Mahorais n’ont pas accès au soin. Il faut dire que l’an dernier une épidémie de choléra puis le cyclone Chido ont mis à mal nombre de structures sanitaires qui étaient déjà auparavant en nombre insuffisant. Et les promesses gouvernementales de tout reconstruire, en faisant notamment disparaître les bidonvilles où vivent de nombreuses familles, n’ont pas été tenues. Comme d’habitude. Bienvenue dans une des dernières colonies de l’impérialisme français.