La direction de Michelin a annoncé la fermeture, avant 2026, de ses sites de Cholet (Maine-et-Loire) et Vannes (Morbihan), mettant en avant l’effondrement des ventes des pneus pour camions et camionnettes. Plus de 1 200 salariés sont concernés par ces suppressions d’emplois. Le président du groupe de pneumatiques a promis de ne laisser « personne au bord du chemin ». On n’a plus qu’à le croire sur parole ! De son côté Michel Barnier a fait mine de se fâcher : « J’ai le souci de savoir ce qu’on a fait dans ces groupes de l’argent public qu’on leur a donné. Je veux le savoir. » Il connait la réponse : l’argent a abouti dans la poche des actionnaires. Mais l’État n’a pas l’intention d’intervenir pour contrarier la rentabilité de Michelin. Les ouvriers de Michelin ont commencé à se mettre en grève. Une lutte dont l’objectif devrait être de coordonner l’action des travailleurs de toutes les entreprises qui licencient, avec pour exigence le partage du travail entre toutes et tous sans réduction de salaire.